L’Eglise St Vincent – Réaux
L’église SAINT VINCENT de Réaux, de style roman saintongeais, a été construite au XIIe siècle et modifiée au XVe (inscrite à l’ISMH – l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 13 Mars 1935), se compose d’une nef de deux travées voûtées d’ogives (gothique flamboyant) percées de fenêtres romanes. Une coupole domine le carré du transept. Un grand retable du XVIIIe, très richement décoré, fut démoli en 1964 et remplacé par un retable plus en accord avec le XVIIIe selon le désir des prêtres et des paroissiens. Les statues St Pierre et St Vincent, qui appartenaient au prieuré retable, ont été restaurées en 1992 avant de retrouver leur place initiale.
L’Eglise St Martin – Moings
L’Eglise St Martin à Moings qui est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1946, est une église romane.
La nef est du XIe siècle alors que le clocher et le cœur datent du XIIe siècle.
Son unique clocher carré s’impose dans notre région par sa particularité. Il est surmonté d’un toit presque plat, et malgré sa modeste dimension, s’ouvrent 12 fenêtres très rapprochées et ornées de 24 colonnettes et de 36 colonnes, ce qui en fait une exception pour une église de milieu rural.
La nef, la partie la plus ancienne de l’édifice, est couverte d’une charpente et ouvre à l’ouest par un portail très simple. L’abside en hémicycle, voûtée d’un cul-de-four, est éclairée par trois fenêtres pourvues de colonnettes
A l’intérieur, un ensemble de graffiti, uniques en leur genre, datant vraisemblablement du XIIe, ont été découverts lors de la restauration de l’église en 1953. Ils se trouvent sur les murs nord et sud ainsi que dans l’abside. Ils représentent des cavaliers armés partant au combat, des éléments d’architecture et un paon. Les graffitis s’étalent sur la moitié des murs inférieurs Nord et Sud entre les pilastres délimitant le chœur sur 4m25 x 1m30. Ces dessins ont été gravés à l’aide d’un instrument métallique très dur. Ils dateraient de 1130 à 1140 c’est-à-dire au moment de la construction de l’église primitive consistant en une simple nef.
En raison de l’unité des graffiti, ceux-ci semblent avoir été faits par une seule et unique personne. Après s’être entrainé sur un ensemble de graffiti très variés sur un côté, on peut voir sur l’autre côté une véritable bande réalisée avec une plus grande unité
On peut imaginer que ces graffiti ont été exécutés par un artisan/apprenti qui participait à la construction, et s’est exercé à reproduire des modèles empruntés à des sculpteurs et peintres contemporains. Celui-ci savait que les murs seraient bientôt recouverts à jamais d’un enduit sur lequel seraient peintes des figures pieuses.
De nombreux écussons ainsi que des peintures murales « armoiries de Ste Maure » et une « litre funéraire ont également été découverts.
La chapelle de Saint Maurice de Tavernole
La chapelle de Saint Maurice de Tavernole XVIIe fut reconstruite sur l’emplacement d’une église du XIIe détruite pendant les guerres de religion.
Elle est réalisée sur un plan rectangulaire avec une abside semi-circulaire. La façade est surmontée d’un petit clocher carré avec une flèche couverte d’ardoises et d’un clocher datant du XVIIIème siècle. Elle a été entièrement restaurée après la tempête de 1999.
La dernière campagne de restauration de 2001 a permis de mettre à jour des sarcophages en pied de mur de contreforts. Certains sont partis à Fontaines d‘Ozillac. Elle a permis également de chauler les murs, les mariant agréablement avec la charpente apparente.
Le plus audacieux aura été de donner à cette petite église rurale, un décor contemporain de vitraux et de fresques murales.
Cette magnifique chapelle, est à découvrir dans un cadre surplombant la vallée de la Grand Vau et notamment le site des orchidées.